Publié dans Politique

Négociations sur les îles Eparses - Reprise attendue cette année

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Le second rendez-vous des membres de la Commission mixte sur les îles Eparses prévue en fin de l’année dernière n’a pas pu avoir lieu. Ce deuxième épisode de la série de négociations entre la partie malgache et celle française devait se tenir, à Paris. Ce second round n’a pas pu avoir lieu en raison de l’absence d’un titulaire au poste de ministre des Affaires étrangères de Madagascar. L’intérim est jusqu’ici assuré par le ministre de la Défense nationale, Léon Richard Rakotonirina, depuis le limogeage de l’ex – ministre, Richard Randriamandrato le 18 octobre dernier.

L’ex – numéro un de la diplomatie malagasy a été remercié du Gouvernement après sa décision de voter – sans l’aval du Président de la République – en faveur de la résolution des Nations Unies qui condamne l’annexion illégale de régions ukrainiennes par la Russie. Cette situation devrait changer incessamment. Un léger remaniement est attendu ce mois de janvier. Le portefeuille ô combien important du ministère des Affaires étrangères devrait être confié à un titulaire à cette occasion. Le ou la nouvelle ministre des Affaires étrangères devra ainsi diriger la délégation de la Grande île lors des négociations avec les autorités françaises. Le mystère reste également entier quant à l’identité des membres de la délégation malagasy qui vont rallier la capitale française à cette occasion. 

Des négociations qui s’annoncent difficiles vu notamment certaines des autorités françaises. Jean François Carenco, ministre délégué en charge des Outre – mer avait assuré devant le Sénat français, au début du mois d’octobre de l’an dernier, la volonté du Président de la République, Emmanuel Macron de ne pas céder les îles Eparses selon les informations relayées par plusieurs médias français.  Autrement dit, aucune restitution ni même cogestion en vue du côté français qui ne semble être ouvert qu’à une simple coopération scientifique avec Madagascar concernant ces îles. Notons que le premier round des négociations s’est tenu en novembre 2019 au palais d’Andafiavatra. La délégation malagasy était alors dirigée par le Premier ministre, Christian Ntsay qui avait assuré l’intérim du ministre des Affaires Etrangères suite à la démission du ministre de l’époque, Naina Andriantsitohaina qui avait brigué le poste de maire de la ville d’Antananarivo. 

 

L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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